L’art d’apprendre ou comment s’ouvrir à soi ?

L’art d’apprendre ou comment s’ouvrir à soi ? ‍ 

Passionnée de philosophie et de sociologie, j’ai envie de partager mes réflexions (qui n’engagent que moi)… Ce texte émane de ce que je peux entendre lors de mes consultations agrémentées de quelques touches « philosophiques ».

Venir pour apprendre de soi est une démarche personnelle et vous ignorez si vos interrogations trouveront une réponse malgré l’endroit à la fois chaleureux et particulier que j’ai aménagé pour vous.

Vous venez ici pour avancer dans votre vie et ne plus avoir à batailler contre les événements, mais trouver votre place en fonction de mes aspirations profondes et personnelles.

Apprendre à tenir compte des circonstances : Ortega y Gasset, philosophe (1883 – 1955) s’appuie sur la formule latine de Descartes (1596-1650) « Cogito ergo sum » pour passer d’un être pensant à un tout. Cela pourrait se transformer donc par « je pense donc je suis » la citation de Descartes à « je pense donc je ressens » que nous pourrions faire évoluer vers « je ressens ce que je vis ».

Apprendre à ressentir : si ressentir des émotions c’est se sentir vivant (donc ÊTRE) alors cela devrait nous permettre de prêter attention à ce que nos pensées, nos émotions veulent nous dire. Selon Ortega, « Descartes a tort de croire que, d’un point de vue radical, il n’existe que la Conscience, la pensée ou le moi ». Ici, Ortega n’est pas contre ce que dit Descartes mais il y ajoute sa pensée. C’est ainsi qu’Ortéga énonce le « je suis moi et ma circonstance » proposant la coexistence du moi et du monde.

Apprendre à être sincère avec soi : Que de sujets tabous ! Que de non-dits ! Que de contraintes contradictoires ! Que de quiproquos rocambolesques ! Que d’énergie gaspillée ! Que de compétences bafouées ! Que de complications inutiles ! dans cette société dans laquelle vous souhaitez (ou pas) faire pleinement partie.

Je souhaite par mon action humble et vivante vous aider à transformer ces différentes représentations où la stigmatisation du travail est génératrice d’épuisement, où la parole est synonyme d’attaque, où la famille se doit d’être un modèle, etc.

Je souhaite par une co-réflexion vous amener à ouvrir vos sens pour comprendre vos émotions, vos humeurs, votre ressenti… non pas pour changer le monde, je laisse cela aux grands de ce monde, mais pour vous accorder une pause réflexive sur ce qui se joue dans votre vie, votre quotidien, votre univers, de laisser libre cours à ces mots qui ainsi exprimés éviteront peut être de se transformer en maux installés.

Apprendre à explorer : évidemment vous pouvez douter, cela permet de s’interroger. Ici, il s’agit d’aller regarder derrière vos évidences et de vos paradoxes. En tout cas, c’est ce qui m’anime, j’aime éclairer ces évidences, ces paradoxes pour vous amener à visiter vos croyances et vos pensées-réflexes.

Je pense que la connaissance de son fonctionnement est un pas vers une meilleure compréhension de soi et de ce qui nous entoure. Cela ne fait pas tout, mais c’est une base.

Apprendre à penser par soi-même : les philosophes de tout temps ont eu à cœur de prendre le temps d’observer et d’analyser. C’est ce que je vous propose lors de séances en hypnose et connaissance de soi. Dans ce monde où l’information circule vite sans que nous ayons le temps de l’analyser, la comprendre et la digérer, il est possible d’agir autrement.

Caroline Foucher

Apprenti Sage (et heureuse de l’être)

Voyage au pays de la Joie


Illustration réalisée par Cyrielle Foucher – Créatrice d’univers, Dessinatrice de BD, Scénariste, Illustratrice

Je reviens d’un voyage où la joie et l’allégresse sont symbolisées par l’alouette. Il s’agit d’une étendue d’eau dont la forme est similaire à l’alouette et qui se trouve à l’Est du pays de la Joie.

Ce pays fait partie d’un continent, celui de l’Harmonie, qui lui même appartient à un monde plus vaste, plus grand… Le monde des émotions. Rappelez-vous, le continent de l’Harmonie est composé de trois pays : le pays de la Paix et de l’Amour (dont je vous ai déjà parlé) et du dernier, le pays de la Joie.

Souvenez-vous également que vous ne pourrez accéder au pays de la Paix, que si vous avez traversé le pays de l’Amour… l’Amour de Soi. Et pour parvenir au pays de l’Amour, il est nécessaire de traverser le pays de la Joie. Je vais donc vous raconter comment je l’ai traversé.

J’ai abordé ce pays par la côte, au Sud du pays de la Joie, en entrant dans le Golfe de l’Enchantement : en apprenant à écouter mon âme d’enfant, j’ai redécouvert la magie de la vie et tous ses ravissements subtils. Troublée par l’innocence de cette âme oubliée, je décide de m’aventurer un peu plus dans les terres où j’accède à un domaine forestier majestueux et dense dont le nom me grise puisqu’il s’intitule Domaine forestier du Sourire : en apprenant la dérision, j’ai acquis un peu plus de légèreté et la socialisation.

La densité de ce domaine forestier nécessite une vigilance de chaque instant, car un faux pas peut vous amener à vous déséquilibrer. J’ai bien entendu fait quelques faux pas au cours de sa traversée et j’ai chuté aussi parfois. Certaines fois, j’ai pu me relever facilement lorsque le terrain s’y prêtait. Tandis que d’autres fois, je suis sortie griffée par des branches basses et dures et souillée par un sol glissant et humide. Cette traversée a été empreinte de contraste entre un air vivifiant et un parcours accidenté. Mais une fois que je suis réellement sortie de ce domaine, j’ai pu arpenter les Rocheuses de la Satisfaction : en apprenant à me satisfaire de mes exploits, j’ai compris que je pouvais compter sur moi et réaliser mon accomplissement.

Bien qu’un peu frêle, mais debout, j’arrive à un point d’eau qui me permet de me laver de toutes ces épreuves et de réussir timidement à sourire de mes malheurs. C’est donc avec délice que je me glisse dans l’eau du lac Félicité : en apprenant à me réjouir de chaque instant de bonheur, j’ai cultivé la persévérance et le contentement intérieur. C’est à cet instant que j’ai compris qu’il me fallait capter chaque parcelle de plaisir, chaque miette de distraction pour m’en nourrir et poursuivre ma route. À partir de là, j’ai porté une attention toute particulière à chaque indice d’amusement, à chaque trace (aussi petite soit-elle) de divertissement et je prenais bien garde d’éviter tout envahissement pouvant me détourner de cela. J’ai lutté, j’ai douté, mais j’ai tenu bon et je suis arrivée à la Crique de l’Épanouissement : en apprenant à apprendre de mon environnement, de mes réactions et de mes peurs, j’ai consenti à la sérénité et au bonheur.

C’est donc d’un pas plus léger que j’ai pu naturellement accéder à l’Anse de l’Enthousiasme : en apprenant à nourrir la joie en moi, j’ai trouvé l’inspiration qui donne courage et volonté pour agir. Une exaltation nouvelle était née encore fragile, elle a besoin d’être entretenue régulièrement pour pouvoir exister pleinement. Un sentiment nouveau naissait en moi, un mélange étrange de confiance en la vie et en mes capacités. Je savais également que mes doutes et mes incertitudes étaient présents, mais elles me semblaient justes et bien moins impressionnantes qu’au début. Et puis surtout, j’arrivais à les entendre d’une autre façon. Un peu comme si, une fois qu’elles s’étaient exprimées, elles me permettaient de les prendre une à une pour les transformer en piste ou en lueur de quelque chose. Pas toujours simple de les mettre en œuvre et c’est en longeant l’étape ultime de ce voyage que j’ai su les appliquer. Me voici au centre de la Plaine de l’Allégresse : en apprenant de mes doutes, j’ai conçu des actions nourries de vitalité et d’élan.

Une promesse d’espoir se dessinait dans le lever d’un jour brumeux où l’étendue d’eau dont la forme est similaire à l’alouette (à l’Est du pays de la Joie)s’enveloppe d’un voile blanc qui m’empêche de voir au-delà d’une certaine distance. Signe que j’ignore ce que sera fait demain, mais qu’importe, car je sais ce que je suis aujourd’hui et sur quoi je peux m’appuyer pour l’avoir acquis tout au long de mon voyage.

Et c’est ainsi que plus tard, j’ai pu entreprendre le voyage au pays de l’Amour et de la Paix.

Je vous souhaite de réaliser ce premier voyage vous permettant de récolter les Joies du quotidien qui sont des graines à semer. Elles donnent les pousses de l’Amour de Soi qui forment les fruits d’une Paix intérieure.

Caroline Foucher

Apprenti Sage (et heureuse de l’être !)

Hypnose et connaissance de soi

Chrysalide, où l’art de la métamorphose de soi

Il était une fois, il n’y a pas si longtemps
Ton départ a suspendu inexorablement le temps
J’entends les mots mais je ne les comprends pas
J’entends des pleurs et des cris tout autour de moi
Je n’arrive pas à les relier à ton absence, ton prénom
Quel est ce silence qui inonde mon émotion ?
Je me trouve face à un néant sans mesure aucune
Comme en suspension dans une nuit noire sans lune

Aimer se souvenir devient peut être plus fort
Apprendre avec l’absence me demande des efforts
Moi, je veux crier, hurler ma rage et ma détresse
Je ne veux pas des « c’est comme ça » plein d’allégresse
Et puis je t’en veux… à t’en arracher les cheveux
Et je m’en veux… d’oublier parfois d’humidifier mes yeux

J’oscille entre deux mondes étranges et inconnus
Quel avenir ? Quel présent ? Quand le passé est à nu
J’apprends à apprivoiser ces moments nouveaux
Je plonge parfois dans les méandres sombres des flots
Pour resurgir un peu plus loin encore vacillant(e)
J’apprends à me re-découvrir au fil du temps
La lueur du soir me semble plus douce parfois
Et mes pensées rédigent un « Il était une fois »

Avec une autre couleur, un autre son, une autre odeur,
Une page nouvelle se dessine à côté d’un malheur,
La nouveauté est effrayante lorsque l’on a peur d’oublier
Je la refuse, je me débats sans vouloir abdiquer
Les jours se succèdent aux nuits et ainsi de suite
J’avance sans savoir comment je ne prends plus la fuite

Puis je respire doucement, mon regard se modifie
Il me semble que je caresse différemment la vie
Je garde l’espoir d’un nouveau jour meilleur
Je crois comprendre la nuance d’un ailleurs
Je transforme l’impossible en un champ des pensables
Où le hasard reprend sa place à côté du raisonnable
pour m’ouvrir peu à peu un tout nouveau chemin
inconnu, incertain, imprévisible même… celui de mon destin

Caroline Foucher – conférence « Vivre Son Deuil » – 17 septembre 2019

Voyage au pays de l’Amour



Illustration réalisée par Cyrielle Foucher – Créatrice d’univers, Dessinatrice de BD, Scénariste, Illustratrice

Je viens vous conter un voyage qui m’a conduit à découvrir un pays… le pays de l’Amour, l’Amour de soi !

Il vous faut savoir que c’est un pays dont j’ignorais l’existence malgré quelques histoires entendues ici et là. J’ai longtemps cru qu’il s’agissait d’un pays d’illusion et mieux encore une réelle utopie. Ce pays fait partie d’un continent, le continent de l’Harmonie qui lui même appartient à un monde plus vaste, plus grand… Le monde des émotions. Pour mémoire, le continent de l’Harmonie est composé de trois pays : le pays de la Paix, de l’Amour et de la Joie.

Sachez – si vous l’ignorez encore – que vous ne pourrez accéder au pays de la Paix, dont je vous ai parlé très récemment, que si vous avez traversé celui-ci, le pays de l’Amour… l’Amour de Soi.

Ainsi donc, mon voyage débute par une croyance, une certitude même : ce pays n’existe pas et ce sont les autres qui doivent m’apporter la preuve de sa réalité. Ce sont les autres qui me prouveront que je suis digne d’y accéder ! Aveuglée par la représentation erronée de ce que je suis, je me dirige avec beaucoup de difficultés vers le Mont Désir : en apprenant à détricoter des certitudes fondées sur des propos sintomasdelsida.org qui ne sont pas les miens, j’ai cru entendre le frémissement de mes désirs profonds, un appel lointain de mes souhaits.

Dans un premier temps, mon réflexe fut de croire (encore une croyance) que ma tête me jouait des tours. C’était même sûrement cela… je ne pouvais pas désirer ceci… je ne pouvais pas souhaiter cela… j’en étais bien incapable. Pourtant, ce frémissement devenait de plus en plus insistant. Déstabilisée par cette étrange sensation, je décidai d’avancer dans ce pays étrange, car sans m’en rendre compte j’avais déjà mis un pied dedans. Bien sûr, à ce stade de mon aventure, je ne le savais pas encore, tellement j’étais remplie de mon ignorance. Mais guidée par le vent du Mont Désir – pas toujours agréable – j’entrepris d’explorer le Canyon de l’Attraction : en apprenant timidement à me laisser porter par mes désirs profonds, j’ai aperçu une faible lueur de possibilités. Ce canyon était long, constitué de roche très dure, il m’apparaissait comme interminable et bien souvent j’ai eu envie de rebrousser chemin. Mais, j’ignore encore pourquoi, j’ai tenu bon… J’ai abusé de mes ressources parfois et j’ai dû tenir à distance certains propos des autres pour ne pas me laisser envahir par les doutes.

Et puis un jour, je me souviens encore du soleil blanc, ses rayons avaient du mal à venir réchauffer ce corps qui souffrait, une légère pluie était présente également, tellement fine que l’on aurait cru un long manteau de plaintes qui n’en finissaient pas de couler, j’accédai aux Gorges de la Tendresse : en apprenant à sortir de la zone des habitudes et des préjugés, j’ai consenti à apprivoiser une nouvelle image de moi.

Une nouvelle sensation surgissait progressivement, au fur et à mesure que mon voyage se poursuivait, mêlant desiderata et peur de l’échec. Curieusement, c’est en arrivant sur les bords du Littoral de l’Altruisme que j’ai eu un déclic : en apprenant à m’écouter vraiment et à m’intéresser à ce que je pensais, j’ai réussi à décrypter les messages de mes désirs. Le vent du Littoral de l’Altruisme provoque cet effet-là. Je l’ai su plus tard que dans ce coin où la mer, la terre et le ciel se rejoignent, il est dit que la force de ces trois éléments nous porte à croire en ses rêves indépendamment de ce que les autres pensent de cela.

Gonflée par cette légende, je continue mon avancée plus légère et surtout habitée par une sorte de ce quelque chose nommé l’enthousiasme. Bien équipée et gardant le cap, je me rends avec plus d’entrain et de conviction vers les Rocheuses de l’Aventure : en apprenant à oser prendre des sentiers nouveaux, je mets de la couleur dans ma vie.

En suivant différents sentiers, j’ai pu observer différents paysages, tantôt contrastés, tantôt inondés d’une subtile nuance d’une seule couleur. Mon regard ne pouvait pas embrasser l’ensemble de ce qu’il m’a été donné de vivre, de respirer, mais mon corps s’est rempli de toutes ces expériences. Et c’est ainsi que je finis par arriver au centre de ce pays… L’Affluent du Coeur : en apprenant à me dire et à me penser avec indulgence, j’ai découvert qu’il était nécessaire de savoir se donner de l’Amour.

Cette rencontre inattendue s’est poursuivie en longeant une branche de cet Affluent du Coeur qui se déverse dans un lac. Je m’y baigne, cela me soigne et me libère du poids des mots des autres. Ce lac, lorsque nous prenons de la hauteur, a la forme d’un castor (symbole de patience, de transformation et de fidélité).

Je vous souhaite de réaliser ce voyage intérieur afin d’apprendre à vous aimer pour vous.

Caroline Foucher

Apprenti Sage (et heureuse de l’être !)

Hypnose et connaissance de soi

Voyage au pays de la Paix



Illustration réalisée par Cyrielle Foucher – Créatrice d’univers, Dessinatrice de BD, Scénariste, Illustratrice

Je vais vous faire découvrir un continent où j’ai pris l’habitude de me rendre depuis quelques années. Il s’agit du continent de l’Harmonie, il est l’un des continents d’un monde plus vaste, plus grand… Le monde des émotions. Il est composé de trois pays : le pays de la Paix, de l’Amour et de la Joie.

J’ai découvert ce continent, petit par la taille, mais grand par son rayonnement, en survolant l’archipel de la perte… Puis-je dire que cela a été le hasard ? J’aime à penser que je ne suis pas systématiquement responsable de ce qui m’arrive (maladie, deuil, accident, et autres phénomènes qui emprisonnent les émotions non exprimées…), mais que je suis l’ambassadrice de ce que j’en fais. Je vais vous présenter le premier pays de ce continent… Le pays de la Paix

Au début de ce voyage, il s’agissait pour moi de gravir uniquement les Monts Concorde : en apprenant à m’accorder à mes désirs et à mes souhaits, j’ai renoué avec l’enthousiasme et la motivation. Curieuse de l’effet produit par le paysage et la vue d’ensemble que m’offraient ces Monts Concorde, je décidai de poursuivre la découverte de ce pays nommé Paix. Mes pas m’ont conduit vers salgen.it une presqu’ile, et je fus tout de suite séduite par ce nom plein de promesses, il s’agissait de la Presqu’Ile de la Sagesse : en apprenant à donner sa vraie place au temps et à la patience, j’ai cultivé la conscience de soi et des autres et le discernement. Pleine d’ardeur par la portée de l’air marin et des sons de la Presqu’Ile de la Sagesse, je me suis retrouvée tout naturellement dans les Chaînes de l’Harmonie : en apprenant à combiner l’ensemble de mes savoirs, j’ai bâti un environnement extérieur en accord avec mes aspirations personnelles. En m’aventurant sur le point culminant des Chaînes de l’Harmonie, j’aperçus la Plaine de la Sérénité où j’ai bien évidemment souhaité me rendre sans hésitation. Vaste et verdoyante, j’ai eu tout le loisir de vagabonder au cœur de la Plaine de la Sérénité : en apprenant à écouter les messages de mon cœur, j’ai pu comprendre les messages de ma raison, j’ai pu ainsi m’autoriser à prendre des risques en me faisant confiance. En regardant tout autour de moi, mes yeux se sont posés sur un autre endroit de ce pays si nouveau pour moi et c’est ainsi que je suis arrivée dans les Rocheuses de l’Équilibre : en apprenant à redéfinir ma liberté et l’égalité des êtres, j’ai pu combiner ces forces en présence pour prendre ma place. Exaltée par cette aventure, je décide de continuer ma route sans bien savoir où cela me mènera. J’ai dans mes bagages de quoi me ressourcer. J’économise mon énergie et ma vitalité tout en avançant assurément vers quelque chose de nouveau sans savoir si le chemin que j’emprunte est le bon. D’ailleurs, y-a-t-il réellement des bons ou de mauvais choix, Jean Paul Sartre disait : « Ne pas choisir, c’est encore choisir » et nous savons si la route est celle qui nous convient que lorsque, nous sommes dessus… Alors me voici sur ce chemin et je longe le Fleuve de l’Universalisme : en apprenant à considérer l’individu comme un être unique, indéfinissable et incomparable, je comprends mieux ce que je suis et j’accepte la différence des autres. Remplie d’un sentiment d’unicité, je prolonge mon instruction en me laissant porter par mon intuition et ma curiosité (et non, ce n’est pas un défaut). J’arrive dans un endroit particulier, qui signe également la fin de mon périple. Quel spectacle ! Quel endroit ! il s’agit de l’Arche d’Alliance. J’ai dû, pour cela, remonter le Fleuve de l’Universalisme et traverser une étendue d’eau. Si nous l’observons d’un avion, cette étendue d’eau a la forme d’une grue (en origami). Il faut savoir qu’une grue est le symbole de santé et de paix en Chine et au Japon. J’ai dû marcher encore longtemps avant de rejoindre l’Arche d’Alliance : en apprenant à me considérer avec bienveillance et indulgence, j’ai su développer et maintenir la Paix en moi.

Je vous souhaite de réaliser un voyage à l’intérieur de vous afin de faire la Paix avec vous-même.

Caroline Foucher

Apprenti Sage (et heureuse de l’être !)

Hypnose et connaissance de soi

Poésie du bien-être

(Sur l’air de « Fly me to the Moon de Franck Sinatra)

Et si vous pensiez vous préserver à chaque instant

Car penser à soi c’est aussi se soucier des autres

Préservez-vous… pour un mieux être

Amusez-vous et faites les gestes

Faire parler son cœur et se dire merci chaque jour

Vous avez besoin d’amour, d’espoir et d’allégresse

Préservez-vous, s’il vous plaît

Protégez-vous, aimez-vous

Et si vous pensiez vous préserver à chaque instant

Car penser à

soi c’est aussi se soucier des autres

Préservez-vous pour un mieux être

Protégez-vous, amusez-vous … aimez-vous !

Cadeau

L’idée, aller à la rencontre de l’enfant intérieur et de l’adulte que vous êtes…et lui offrir ces quelques mots. Je vous invite à aller à la rencontre de vous-même.

Un soir, dans la cuisine,

je préparais l’atelier

Quand une idée de chanson est arrivée

J’ai pris un morceau de papier et j’ai griffonné

ces quelques lignes sur un air de Marie Laforêt,

« Cadeau »

Et voici le résultat, pour vous

Pour m’avoir maltraité pendant des années… Pardon

Pour m’avoir insulté, jugé et disqualifié… Pardon

Pour avoir douté de mes compétences… Pardon

Pour avoir bafoué mon innocence… Pardon

Pour avoir donné sans retenue… Pardon

Pour avoir failli et combattu… Pardon

Pour avoir nié les émotions… Pardon

Pour avoir abrité la désolation… Pardon

Pour m’avoir oublié jusqu’à l’épuisement… Pardon

Total de mon égarement… Pardon

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Les marionnettes

où l’art de cultiver mes identités

« Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter1 
»

Il y a Hermine, dont le savoir est aussi immense et majestueux que les océans

Il se trouve qu’elle a une affinité avec Calandra dont les talents artistiques sont multiples.

Affinité récente qui trouve son origine dans la dissonance et l’incompréhension de soi

Vous ne croiserez jamais le regard d’Ilan, tant le monde l’effraye par sa haine et sa violence

Even, quant à lui, surgit à tout instant, à la moindre injustice aussi infime soit-elle

À force de se côtoyer, ils ont réussi à trouver un compromis laissant place au discernement

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Osons le « je »

où l’art de mettre de l’amour dans sa vie

Je viens de retrouver l’extrait d’une lecture dont j’ignore l’auteur mais je souhaite partager ces quelques lignes.

[être narcissique, c’est être en accord avec soi, se connaître et s’aimer]

[Le sens du texte écrit par Ovide – Narcisse, n’est pas ce jeune homme amoureux de lui-même qui se noie dans une source, puni par les dieux de s’être trop aimé. Dans la mythologie, au contraire, il renaît, tel un narcisse, cette fleur du printemps, car il se reconnaît enfin, s’ouvre au monde, à l’amour.

La légende de Narcisse ne dit donc pas qu’il ne faut pas s’aimer, elle explique la nécessité de se rencontrer, de s’accepter.]

Lire la suite de « Osons le « je » »

Rêve d’enfant

Natacha, 5 ans ½, attablée dans la cuisine, est toute à son dessin. Elle n’entend pas son papa s’approcher d’elle. Il lui demande ce que représente son dessin. Elle le regarde, surprise par cette question et lui répond : « tu vois bien, c’est moi ! ». Puis, elle plonge à nouveau dans le personnage d’elle qu’elle dessine, où vole autour d’elle des cœurs, des étoiles et des soleils. Son père se penche et aperçoit ce personnage représentant sa fille devant une drôle de machine. Interloqué, il demande à sa fille, « et qu’est ce que tu fais ? ». Natacha, se met debout sur sa chaise pour se grandir un peu et se mettre à la hauteur de son père (enfin, autant que faire ce peu), puis tenant son dessin dans la main gauche, elle commence son explication : « ça (elle désigne le paradormirmejor.org personnage qui représente une femme avec des grandes jambes, un petit corps et une tête toute ronde. Elle a une queue de cheval, elle est vêtue d’une longue robe dont les pieds – plats – dépassent pour se terminer par une courbe), c’est moi quand je suis grande… Tu vois ? »

Son père hoche de la tête.

Elle continue son explication : « et ça (elle désigne la machine qui ressemble à une grosse imprimante avec plein de boutons) c’est ma machine qui fait des cœurs, des étoiles et des soleils… Tu vois ? ». Elle le regarde comme guettant un signe de compréhension… non pas sur le dessin mais sur ce qu’il signifie pour elle.

Son père hoche à nouveau la tête et lui demande à quoi peut bien servir cette machine.

La petite fille répond avec assurance «  Ben, à faire des bonheurs ! »

« mais cela n’existe pas… une machine à bonheur » réplique son père en souriant.

« Mais si… c’est moi qui fait ça !… quand je suis grande comme ça (elle pointe son doigt sur le personnage du dessin) et ben… je fais des bonheurs ! Voilà ».

Son père lui réplique «  il est joli ton dessin, c’est bien ma grande » et retourne à ses occupations.

La petite fille voit son papa s’éloigner et se penche à nouveau sur son dessin, elle s’adresse à ce personnage en dessin avec une grande lucidité, est dit « tant pis… il a pas compris ».

Et c’est ainsi que l’adulte est passé à côté d’une occasion d’écouter son enfant avec son cœur. Cet adulte qui a oublié qu’il était issu lui aussi de son enfance. Cet adulte qui – par son éducation et les croyances qu’on lui a enseigné – a oublié de s’accorder du temps… à rêver… à partager… un moment de complicité… gratuit… tel un cadeau… un petit bonheur…

En voulant rationaliser les propos de sa fille, il n’a pas pu la laisser exprimer son imagination – qui comme les savoirs théoriques – sont nécessaires à son épanouissement et à sa construction des possibles et des imaginables. Cet adulte s’est laissé encombré par des obstacles et des freins que son actualité lui apporte sans autre réflexion tel un automate s’évertuant à réciter une leçon trop bien apprise.

Caroline Foucher

Apprenti sage et heureuse de l’être