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Dix attitudes saines

DIX ATTITUDES SAINES

Les attitudes que vous avez vis-à-vis de vous-même, des autres et du monde influent grandement sur votre capacité à répondre avec bonheur aux événements négatifs de la vie.

Nous vous offrons dix points de vue philosophiques rationnels bénéfiques pour votre santé psychologique. Lisez-les, relisez-les, réfléchissez-y et testez-les…

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Le respect de soi

Le respect de soi est lié à la cohérence, à la rigueur que nous pouvons entretenir entre ce que nous ressentons et croyons, et ce que nous faisons ou acceptons de l’autre. Le respect de soi ne nous vient pas des autres, il ne nous est pas donné, offert sans effort, il est à construire en nous à chaque instant à partir de nos valeurs et de nos choix de vie.

Le respect de soi n’est pas dépendant de la bonne ou de la mauvaise opinion de notre entourage sur nous. Le regard, les jugements, les croyances de l’autre sur nous-même lui appartiennent, et c’est bien à celui qui veut se respecter de les laisser… chez l’autre.

Mais cette distance est difficile à tenir et à garder quand, justement, l’autre est quelqu’un de significatif pour nous, quand il est celui de qui nous attendons confirmation, encouragements, validation de ce que nous sommes.

Nous oscillons entre deux besoins vitaux qui ne peuvent cohabiter durablement. Besoin d’approbation et besoin d’affirmation. Si j’ose la liberté de m’affirmer, je dois prendre le risque de ne pas être approuvé. Tout se passe comme si devenir adulte dans le respect de soi, c’était renoncer à satisfaire son besoin d’approbation et donc courir le risque de parfois décevoir l’autre.

« Mon mari ne me respecte pas, il est grossier avec moi, me traite de tous les noms en public ou devant des amis… », déplore cette femme depuis des années. Ce n’est pas le mari qui ne la respecte pas, c’est elle-même, en restant dans une relation où elle ne se sent pas respectée.

Le respect de soi a besoin d’un ancrage qui s’appelle l’amour et l’estime de soi. Si je ne m’aime pas, si je ne m’accorde aucune valeur, si je doute en permanence de mes capacités, de mes qualités, si je me disqualifie ou me compare, je ne peux nourrir l’amour envers moi-même et encore moins l’estime de moi fondée sur la confiance que je peux me faire.

Le respect de soi est une sorte d’axe autour duquel viennent se greffer les différents positionnements de vie qui seront les miens. Si mon besoin de l’approbation d’autrui reste dominant, j’aurai du mal à m’affirmer et donc à me positionner clairement par rapport à mes valeurs, à mes options de vie, à mes croyances.

Si j’ai peur de ne plus être aimé en pensant que l’on va me rejeter quand j’énonce des opinions, ou que je pose des actes qui vont éloigner l’autre de moi et que cette idée me vulnérabilise au point que je ne peux le supporter, je vais rester dans la dépendance et le non-respect de ma personne.

« Pendant des années, chaque fois que je rendais visite à mes parents, j’étais l’objet d’un questionnement sur mon travail, mes fréquentations, mes loisirs, et je sentais bien que je devais répondre dans le sens de leurs attentes, d’autre part pour ne pas inquiéter ma mère toujours à l’affût de quelque « chose de mal » qui pourrait m’arriver, et d’autre part pour ne pas décevoir mon père qui accordait une énorme importance au qu’en-dira-t-on du reste de la famille… Puis j’ai découvert que ce faisant je me laissais aimer et accepter à partir d’une image qui n’était pas moi. J’ai enfin compris ce qui faisait que j’avais toujours le sentiment de ne jamais être aimée ! »

La base du respect de soi se trouvera dans cet accord intime, à construire, à redynamiser à tout instant, entre ce que je sens et ce que je fais, ce que je pense et ce que je dis, et dans l’affirmation qui sera la mienne face à autrui.

Extrait « Et si nous inventions notre vie ? » de Jacques Salomé

Effort, pour quoi le faire !

Le passage d’une rive à l’autre nécessite de traverser soit un pont ou directement la rivière (qui se situe au milieu de ces deux rives) ou d’une tout autre façon au gré de votre fantaisie, de vos moyens du moment et de la situation même des deux rives.

Pour quelle raison ai-je envie d’aller de l’autre côté ? Peut être de la curiosité ? Ou la sensation – moins palpable – que l’herbe y sera plus verte ! Ou une envie de changement, de sortir de ma zone de confort et relever un défi… pour moi ! Ou par obligation, peut être.

Je me prépare à vivre cette aventure. Je m’entoure de conseils d’aventuriers aguerris, des experts me propose des moyens, du matériel pour traverser. Puis je planifie les étapes de cette aventure, j’écoute (ou pas) l’enthousiasme des uns, les inquiétudes des autres. Je « mesure » les risques, les contraintes, les bénéfices et les avantages de ladite traversée ! Je calcule le temps prévisible pour une telle traversée. Bien, tout est organisé. Allez, cela y est, je me lance dans une aventure où je vais quitter une rive pour en rejoindre une autre. Lire la suite de « Effort, pour quoi le faire ! »

Une traversée d’expériences

Je souhaite au travers ces quelques lignes partagées ma réflexion sur la « notion » de vivre. En effet, j’ai toujours (d’aussi loin que je me souvienne) considérer ma vie comme une somme d’expériences où la citation de René Char1 prend toute son importance : « Impose ta chance, va vers ton risque et serre ton bonheur – A force de te regarder, ils s’habitueront »2

J’ai été amené à étudier différents courants de pensées, différents modèles dont celui de Kubler-Ross3 et le schème de Jean Piaget4. Tous deux ont trouver une résonance particulière à mes différentes expériences. En effet, il me semblait vivre « comme  dans un manège à sensation » – type montagne russe – je pouvais traverser des creux, des montagnes, des déserts et même des tempêtes où à tout moment je pouvais me noyer pour jaillir un peu plus loin ou m’échouer sur une plage déserte au gré du temps et de la saison du moment.

Alors quoi ? Des expériences positives vont nous faire rire, nous rendre joyeux et on va simplement les traverser de façon si naturelle qu’on en oubli presque qu’elles ont été présentent dans notre vie. Et puis, il y a les autres, les expériences négatives (par opposition à positives) mais est-ce bien le bon terme ? Est-ce pertinent de les catégoriser ? J’ai lu quelque part (je ne sais plus où) qu’un échec n’en ai pas un si on en tire une leçon (à vivre bien sûr !). Ainsi, j’ai commencé – tout doucement – telle la tortue de La Fontaine – à vivre mes expériences différemment.

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Le Magicien des Peurs

Voici un complément de l’article « 04 – Digère ton ressenti » où ce texte trouve sa place dans les émotions qui n’ont pu s’exprimer !

Le Magicien des Peurs

Il était une fois, une seule fois, dans un des pays de notre monde, un homme que tous appelaient le Magicien des Peurs.

Ce qu’il faut savoir, avant d’en dire plus, c’est que toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants de ce pays étaient habités par des peurs innombrables.

Peurs très anciennes, venues du fond de l’humanité, quand les hommes ne connaissaient pas encore le rire, l’abandon, la confiance et l’amour.

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Im…possible, des possibles

Je vous cite un refrain que les moins de trente ans ne semblent pas connaître, il s’agit de Sheila qui fut l’interprète en 1967 de « Impossible n’est pas français » dont le premier couplet est une invitation à persévérer malgré les difficultés autrement dit « après l’effort, le réconfort ».
« Bien souvent les gens ont le tort
De vous décourager
En vous critiquant toujours,
Avant de commencer
S’il fallait tous les écouter
Mais on ne ferait jamais rien
et j’ai envie de leur rappeler
Une phrase que j’aime bien »

Et puis voici en parallèle un extrait philosophique de Jacques Derrida

« Affirmer qu’une chose est possible, c’est connaître les conditions de sa réalisation. Il suffit alors de remplir ces conditions et de s’y tenir pour que le possible devienne réalité. Comprar cialis generico barato en españa Nous suivons ainsi un protocole pré-établi qui tient l’imprévisible, l’inattendu à distance. » Cela répond ainsi à un souhait voir un désir de sécurité ou bien de conserver un certain confort quel qu’il soit. Par déduction, on suppose que ce qui n’est pas prévisible est donc impossible.

Pour Derrida1 donc, « l’impossible n’est pas l’opposé du possible, c’est au contraire, et aussi paradoxale que celui puisse paraître, ce qui permet d’ouvrir l’espace de la possibilité, et donc, de la décision. »

Dans cette réflexion du philosophe, c’est la notion d’incertitude, de doute qui est mise en avant et si les conditions matérielles ne peuvent être garanties alors il est peut être nécessaire de revoir ces conditions pour « attendre » l’événement2 celui de l’« à-venir » susceptible d’orienter une nouvelle manière de pensée et donc de faire.

Alors, Alors, laissez donc Im…possible vous orienter vers d’autres possibles où vos pensées vous inviteront à envisager une nouvelle manière de faire, d’agir pour faire comme ceux avant vous.
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » – Marc Twain (1835-1910)

Caroline Foucher

Apprenti Sage et heureuse de l’être !

  1. 1  Jacques Derrida, philosophe (1930-2004)
  2. 2  L’événement : ce qui arrive d’une manière inattendue et que l’on ne peut donc pas prévoir

Mon contrat d’avenir

L’idée, ici, est de vous proposer de réfléchir sur vos besoins et souhaits. Vous pourrez ainsi les inscrire dans les « domaines de la vie » et les comparer avec la réalité du quotidien, vos contraintes. Puis, vous « cartographierez » un itinéraire de vie ponctué d’étapes (objectifs) et de haltes (repos – transition – digestion) nécessaires afin de naviguer dans les eaux tumultueuses de votre vie… et ainsi traverser les océans et autres contrées inconnues.

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Ma relation aux autres

Je vous propose maintenant de vous concentrer sur « ma relation aux autres ». Ici, encore, il s’agit d’éléments de bases pour vous guider vers une meilleure compréhension du « comment je fonctionne lorsque je suis face à l’Autre »…

Là encore, je vous propose une vision qui se veut primaire et que vous aurez tout le loisir si cela vous intéresse d’approfondir car tout travail sur soi nécessite un tiers car nous existons qu’au travers de l’Autre.

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Apprivoise tes pensées

Je sais que l’émotion que je traverse dépend de mon environnement, de mon éducation… Et même si je la reconnais et qu’elle ne me convient pas alors comment faire pour la modifier ? la « transformer » ? C’est souvent possible avec l’aide d’un thérapeute (mais ça c’est une autre histoire)…

Revenons à l’émotion ressentie, il m’arrive parfois de la reconnaître sans pouvoir la nommer. Je sais que je la connais car elle m’est familière comme quelque chose d’automatique… est-ce que je réfléchis à ma respiration ou aux battements de mon cœur… non ! C’est un réflexe, un automatisme. Et bien, il faut savoir que pour une pensée, une émotion, c’est un peu la même chose. Une pensée automatique viendra lorsqu’une situation a des similitudes avec d’autres situations passées et c’est ainsi que se « matérialise » un trait de notre personnalité (juste un trait)… Oui, juste un trait et pour nous constituer en tant qu’être pensant ce sont des milliers de traits qui viendront dessiner quelque chose de nous. Et au fil des jours, des semaines, des mois et des années, nous évoluerons en fonction de ce que nous avons été hier et de ce que nous sommes aujourd’hui sans prévaloir de ce que nous serons demain.

Et c’est ainsi que certains d’entre nous ont réalisé ce que Mark Twain résume si bien « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ».

Pour me permettre de mieux comprendre mon mode de pensée, il me sera nécessaire de prendre le temps d’analyser « l’événement perturbateur » vécu dans la journée. Et si je constate que je tourne en rond c’est que j’ai besoin de l’aide d’un tiers pour venir interroger mes propos afin d’approfondir et de m’amener à aller plus loin dans ma réflexion et donc dans ma compréhension.

Voici, pour exemple, un résumé des étapes de cheminement néfaste 1:

1 – Contester, repousser ou contrôler le sentiment, la pensée ou l’émotion

2 – Accumuler les frustrations, émotions « excessives »

3 – L’élimination des indices (indifférence)

4 – Les réactions secondaires (angoisse, phobie, stress, dépression)

5 -les satisfactions illusoires et compensatrices

6 – les problèmes et solutions physiques

7 – la tournée des médecins.

Il est préférable de consulter un médecin dès la seconde étape… et en parallèle un thérapeute pour éclairer les zones d’ombres liées à l’événement (ou les événements) perturbateur(s).

Souvenez-vous que l’erreur est humaine, que l’être humain est plus résistant que ce que l’on croit, que nos pensées sont parfois des erreurs de pensées qu’il sera nécessaire de corriger en mettant en place une nouvelle stratégie de raisonnement.

Alors, voici une façon – très simpliste (je vous l’accorde) – de commencer à apprivoiser votre mode de pensée et par la même votre mode de fonctionnement :

  • Décrivez le comportement d’une personne (ou l’événement) qui vous perturbe en termes précis et objectifs

  • exprimez les sentiments, préoccupations, désaccords ou critiques que ce cipf-es.org comportement (s’il s’agit d’une personne) ou cet événement vous inspire.

Dans un second temps, il s’agit de vous interroger sur les différents sentiments en les reprenant un par un et de mesurer leur intensité. Puis d’imaginer une situation optimale et ensuite d’envisager différents scénarios en partant de la situation vécue pour aller vers la situation optimale et expérimenter chacune d’entre elles pour modifier progressivement et par répétition son mode de pensée…. A force d’essayer, d’essayer, d’essayer… tu réussiras.

1Extrait « la psychologie des émotions »

Digère ton ressenti

Je viens ici vous sensibiliser à ce monde si vaste et si complexe qu’est le monde des émotions. Je fais le choix de simplifier les informations recueillies afin de les partager avec vous.

Je sais qu’un être humain est fait d’émotions, de ressentis, d’humeurs et de sentiments, et aussi qu’il se construit grâce (ou à cause) de son environnement, son éducation, ses expériences (heureuses ou malheureuses). L’être humain est un être de besoin et de désir. Pourquoi est-ce si compliqué de comprendre les émotions que l’on traverse ?

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