où l’art de cultiver mes identités
« Moi je construis des
marionnettes
Avec de la ficelle et du papier
Elles sont
jolies les mignonnettes
Je vais, je vais vous les présenter1 »
Il y a Hermine, dont le savoir est aussi immense et majestueux que les océans
Il se trouve qu’elle a une affinité avec Calandra dont les talents artistiques sont multiples.
Affinité récente qui trouve son origine dans la dissonance et l’incompréhension de soi
Vous ne croiserez jamais le regard d’Ilan, tant le monde l’effraye par sa haine et sa violence
Even, quant à lui, surgit à tout instant, à la moindre injustice aussi infime soit-elle
À force de se côtoyer, ils ont réussi à trouver un compromis laissant place au discernement
Nasrine n’aura de cesse de vous échapper tant son besoin de solitude est grand
qui contraste avec la « pétillance » de Nejma, toujours prête à distribuer sa joie de vivre
La socialisation modérée résulte de la combinaison de leur excès savamment dosé
Vous serez surpris par Oihan et plus encore par le silence de ces propos.
Tandis qu’Eole vous emmènera dans un tourbillon de phrases et questionnements déroutants
La patience et le temps ont eu raison de leur extrême divergence
Longtemps, j’ai détesté ces marionnettes
Avec rejet, et beaucoup de colère,
Elles nourrissaient tout mon mal être
J’ai voulu, j’ai voulu les anéantir
Puis, progressivement ces marionnettes
Avec le temps et de la connaissance
Elles ont su se reconnaître
J’ai pu, j’ai pu les identifier
Aujourd’hui, je comprends ces marionnettes
Avec humilité et tempérance
Elles font partie de tout mon être
J’ai su, j’ai su les apprivoiser
La multitude des marionnettes
fait ma richesse identitaire,
il suffit juste de les connaître
pour se sentir complet-en-terre
Merci à vous, chères marionnettes,
de continuer à exister,
j’apprends ainsi à me faire naître…
à mes yeux, et au monde entier.
1Extrait de la chanson « les marionnettes » de Christophe (1965)